L’Abate liberale 2
Riceviamo da François Stévenin e volentieri pubblichiamo.
L’abbé Joseph-Marie Trèves est né à Émarèse en 1874 et décédé à Excenex en 1941. Pour lui rendre honneur, son Pays natal a constitué, le 12 février 2013, l’association dénommée « ». Ce même jour, l’assemblée des membres convoquée par le syndic d’Émarèse a approuvé les statuts et a nommé le Bureau de la Présidence de l’Association, composé de M. César Dujany, président, M. Franco Trèves, vice-président, Mme Lucina Grivon, syndic de la Commune, et Mme Daniela Péaquin, secrétaire et trésorière.
D’après l’art. 2 de ses statuts, «le Centre est apartitique et non confessionnel, ne poursuit aucun but lucratif et a pour objectif de promouvoir et transmettre des connaissances historiques et culturelles concernant la montagne et ses ressources, le travail l’économie et le territoire, la vie dans les petites Communautés de montagne, dans le sillon des idéaux de l’abbé Trèves, en ayant comme point de départ le Centre ».
Toujours d’après l’art. 2, le Centre d’études se fixe principalement de : récupérer et valoriser le patrimoine linguistique et historique-bibliographique ;
élaborer, promouvoir et soutenir des projets de recherche et de vulgarisation;
organiser des conférences et d’autres événements visant à valoriser et promouvoir la culture dans toutes ses formes (musique, théâtre, instruction, publications…) ;
promouvoir des actions, ou participer à des actions, portant sur la formation et la culture dans toutes ses formes ;
promouvoir des actions visant à la vulgarisation et à la didactique, adressées principalement aux écoles ;
collaborer avec les institutions publiques et privées, en particulier avec les musées ethnographiques valdôtains, connus comme « Musei in cammino ».
Le Centre d’études peut recevoir l’adhésion d’autres centres dont les activités poursuivent des buts analogues et peut lui-même adhérer à d’autres centres ou instituts ayant ses mêmes finalités.
Joseph-Marie Trèves fut, sans aucun doute, l’un des protagonistes de la vie religieuse, politique et sociale de la Vallée d’Aoste du XXème siècle. Prêtre fidèle à l’Evangile, il lança de nombreuses initiatives pour diffuser le message pastoral et faire évoluer le monde ecclésiastique valdôtain. Il fût très sensible aux questions concernant le monde du travail et aux problèmes des catégories les plus défavorisées – campagnards et ouvriers, en particulier – mais également aux droits des femmes. Il fut également un homme de culture, un antifasciste et un autonomiste très soucieux de l’avenir de la Vallée d’Aoste après le fascisme et la monarchie, dont il s’attendait la fin.
J.-M. Trèves nous a laissé une immense production épistolaire ainsi que des brochures et des opuscules tels que Raison d’emploi du français « Nous valdôtains nous voulons le français », par lequel il voulait démontrer la nécessité et l’utilité de l’emploi de cette langue, tout en étant aussi favorable au bilinguisme. Il était une plume fine et intelligente, il écrivait sur plusieurs journaux et il collaborait, entre autres, au Messager valdôtain, dont il était l’un des fondateurs, à la revue Augusta Pretoria, à l’Écho de la Vallée d’Aoste et à d’autres encore.
Sur ce protagoniste de la vie valdôtaine, beaucoup de livres ont parus parmi lesquels il importe de signaler : L’anthologie des écrits édités et inédits de l’Institut de.l’Histoite de la Résistance, Le parcours d’un Valdôtain de Mario Trèves, les “Cahiers ” sur la Jeune Vallée d’Aoste de Joseph Perrin et son portrait sur l’abbé Tréves dans les Cent du Millénaire.
Des tables rondes ont été organisées, ainsi que des expositions.
Nombreux également ont été les articles publiés, dont celui de César Perrin paru dans le Corriere della Valle l’année dernière et celui de Raymond Vauterin dans Le Flambeau.
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